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Expertise collective – INSERM : Bilan de l’impact de l’activité physique sur la santé.

L’inserm a publié récemment un rapport présentant la synthèse et les recommandations issues des travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective pour répondre à la demande du Ministère chargé des sports concernant la prévention et le traitement des maladies chroniques par l’activité physique. Ce travail s’appuie essentiellement sur les données issues de la littérature scientifique disponible lors du dernier trimestre 2016.

Près de 1 800 documents ont été rassemblés à partir de l’interrogation de différentes bases de données (Medline, PsychINFO,BDSP, Cochrane, Cairn, Saphir,Web of Sciences, Scopus). Les principales pathologies qui y sont étudiées sont les pathologies cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les pathologies respiratoires chroniques. L’obésité, en tant que déterminant de maladies chroniques et phénomène morbide en soi, y trouve également sa place. Enfin, sont aussi prises en compte certaines maladies mentales (dépression, schizophrénie), ainsi que les troubles musculosquelettiques (TMS) et la multimorbidité.

Le Pôle d’expertise collective de l’Inserm, rattaché à l’Institut thématique Santé publique, a assuré la coordination de cette expertise.

En savoir plus : site de l’INSERM

Sport et cerveau ?

Le groupe d’experts considère que l’activité physique fait partie intégrante du traitement des maladies chroniques. Il recommande que sa prescription soit systématique et aussi précoce que possible dans le parcours de soin des pathologies étudiées. Il recommande également que l’activité physique soit prescrite avant tout traitement médicamenteux pour la dépression légère à modérée, le diabète de type 2, l’obésité et l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs.

Le groupe d’experts a également pu élaborer des recommandations spécifiques par pathologie qui s’accordent cependant sur la fréquence de la pratique d’activité physique adaptée – un minimum de 3 séances par semaine. Par exemple, pour la dépression : prévenir les récidives et améliorer les symptômes dépressifs par des programmes combinant endurance et renforcement musculaire.

Suite à ce rapport, la FRC neurodon a publié sur son site web un article expliquant en particulier les effets sur le cerveau. ainsi, l’exercice physique :
– entraîne la libération intra-cérébrale de neuromédiateurs connus pour leur implication dans les circuits de la récompense qui sous-tendent la sensation de plaisir.
– s’oppose à la réaction neuro-inflammatoire et au stress oxydant dans le cerveau en souffrance.

Lie l’article sur le site de la FRCneurodon :
https://www.frcneurodon.org/

Publication: 17/06/19
Mise à jour: 17/06/19