Maladie de Parkinson

Erwan Bezard, Benjamin Dehay
Med Sci (Paris). 2022-01-01; 38(1): 45-51
DOI: 10.1051/medsci/2021241


La vaste majorité des maladies neurodégénératives sont associées à une accumulation de protéines non dégradées et agrégées. On appelle ainsi ces maladies, protéinopathies. Les synucléinopathies en sont une des composantes, en particulier la maladie de Parkinson. Les caractéristiques neuropathologiques de la maladie de Parkinson comprennent la perte progressive de neurones dopaminergiques du mésencéphale et la formation d’agrégats protéiques, constitués notamment de la protéine a-synucléine. Des preuves expérimentales suggèrent que dans des conditions pathologiques, cette protéine, normalement soluble, adopte un repliement anormal et s’agrège, avec une propension à se propager dans tout le système nerveux central. Dans cette Synthèse, nous discuterons des spécificités de l’agrégation de l’a-synucléine et de ses mécanismes, qui permettent désormais de comprendre sa propagation et fournissent une explication moléculaire à la progression de la maladie chez l’homme.

Auteurs Bordeaux Neurocampus