L’équipe Ecopsy (INCIA) lauréate du programme Hubert Curien

Igor Sibon et Sylvie Berthoz, responsables de l’équipe Ecopsy à l’INCIA, et Bibi Aliya Seelarbokus, doctorante dans l’équipe, sont lauréats du Partenariat Hubert Curien Le Réduit, avec l’Ile Maurice, pour l’amorçage d’une collaboration avec les Drs Marie France San Chun et Imteaz Mahomadhosen, du Département de médecine à l’université de Maurice.

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Leur projet

Titre : Besoins non satisfaits dans la prise en charge des AVC et la prévention secondaire

(Unmet Needs in Stroke Management & Secondary Prevention)

Résumé :

Selon le rapport de l’étude Global Burden of Diseases, Injuries, and Risk Factors Study (GBD), en 2019, environ 12,2 millions de cas d’AVC ont été recensés, entraînant 143 millions d’années de vie ajustées sur l’incapacité (AVAI) et 6,55 millions de décès. Par conséquent, malgré d’importantes campagnes d’information internationales et l’amélioration spectaculaire récente de la prise en charge des AVC aigus, les AVC sont restés la deuxième cause de décès et la troisième cause de décès et d’invalidité combinés en 2019. Compte tenu de la détresse causée aux patients et à leurs familles, en plus des coûts sanitaires et sociaux, la mise en œuvre de plans d’action en matière de santé publique représente une priorité de recherche. Il convient de noter que, si les progrès récents dans le traitement de la phase aiguë ont considérablement amélioré les résultats fonctionnels après un AVC, les troubles neuropsychiatriques post-AVC et la gestion du mode de vie continuent de contribuer au lourd fardeau que représentent les AVC. Bien que les recommandations internationales sur les AVC reconnaissent la nécessité d’évaluer et de prendre en charge les complications neuropsychiatriques, il existe encore des écarts importants entre ces recommandations et leur mise en œuvre. Compte tenu du manque d’études axées principalement sur la prévention secondaire des AVC, d’importants besoins non satisfaits persistent dans la pratique clinique. Il est important de noter que, dans le cadre du présent projet collaboratif, les données accumulées mettent en évidence des inégalités majeures dans la prise en charge et le pronostic des AVC, avec des disparités géographiques, sociodémographiques (par exemple, sexe/genre, origine ethnique), socio-économiques (par exemple, couverture d’assurance), éducatives (par exemple, lacunes dans les connaissances et littératie en santé) et/ou organisationnelles. Notre projet vise à réduire les inégalités dans la prise en charge et le pronostic des AVC en s’attaquant aux disparités potentielles au niveau individuel, organisationnel et culturel.

L’objectif ultime de ce projet collaboratif est donc de permettre le développement d’interventions centrées sur le patient et pertinentes au niveau international pour les victimes d’un AVC.