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Appel RIE 2025 : 5 projets lauréats à Bordeaux Neurocampus

Lancé entre janvier et avril 2025, le troisième appel à projets Recherche interdisciplinaire et exploratoire (RIE) de l’université de Bordeaux a une nouvelle fois suscité un engouement auprès de la communauté scientifique de l’université. 67 dossiers éligibles ont été déposés, mobilisant à nouveau l’ensemble des 11 départements de recherche.

À l’issue du processus d’évaluation associant les directions des départements, un comité ad hoc de la Commission recherche, un groupe interdisciplinaire de jeunes chercheurs et chercheuses ainsi que des lauréats des éditions précédentes, 20 propositions ont été validées par le Comité de direction de l’université. Parmi elles, 5 sont issues des laboratoires de Bordeaux Neurocmapus

Les deux impératifs initiaux ont été reconduits pour cette édition : proposer un projet exploratoire – c’est-à-dire inédit, en rupture avec les travaux passés – et s’ancrer à la croisée de disciplines scientifiques.

En savoir plus sur l’appel et tous les résultats

Projets RIE lauréats issus d’équipes de Bordeaux Neurocampus

BioPsy – Biomarqueurs de l’empathie émotionnelle et déterminants psychosociaux du traumatisme vicariant et du burn-out chez les soignants

Description :

Analyser les facteurs psychosociaux de vulnérabilité et de résilience, tout en identifiant des biomarqueurs objectifs du traumatisme vicariant et/ou du burn-out, afin de mieux protéger les populations confrontées à la souffrance d’autrui, telles que les professionnels de santé, les forces de l’ordre, les pompiers ou les aidants familiaux.

Coordination :

  • Anouck Amestoy, professeure d’université praticienne hospitalière (PUPH) à l’université de Bordeaux et au centre hospitalier spécialisé Charles Perrens – Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (INCIA, unité CNRS et université de Bordeaux)
    Bordeaux Neurocampus
  • Bruno Quintard, professeur à l’université de Bordeaux – Laboratoire de psychologie (LabPsy, unité université de Bordeaux)
    Département Évolution, comportements et organisations (ECOr)

GlycoMechano – Réticulation de glycanes pour moduler les propriétés mécaniques du cerveau

Description :

Le but du projet GlycoMécano est de développer des outils moléculaires capables de moduler la rigidité de la matrice extracellulaire neurale (MEC) d’un tissu neuronal afin d’étudier l’effet d’une rigidification de l’environnement synaptique sur la plasticité.

Coordination :

  • Frédéric Friscourt, – maître de conférences à l’université de Bordeaux – Institut des sciences moléculaires (ISM, unité Bordeaux INP, CNRS et université de Bordeaux)
    Département Sciences de la matière et du rayonnement (SMR)
  • Morgane Rosendale, chargée de recherche CNRS – Institut interdisciplinaire de neurosciences (IINS, unité CNRS et université de Bordeaux)
    Bordeaux Neurocampus

Let-Eat-B – Rôle des lymphocytes B dans la santé métabolique

Description :

Pendant des décennies, les études précliniques ont principalement impliqué des animaux mâles, ce qui a conduit au développement de traitements majoritairement conçus pour les hommes. Ces traitements ne prennent pas en compte les différences physiologiques avec les femmes, pouvant ainsi être inefficaces voire nuisibles pour elles. Le présent projet, basé sur un modèle de stress métabolique, explore les mécanismes biologiques spécifiques aux femelles, et responsables de leur résilience. Ce travail pourrait permettre de développer des traitements plus efficaces et personnalisés pour des maladies telles que les troubles métaboliques associés à l’obésité.

Coordination :

  • Agnès Nadjar, professeure à l’université de Bordeaux – IMN (unité Inserm et université de Bordeaux)
    Bordeaux Neurocampus
  • Vanja Sisirak, directeur de recherche CNRS – Immunologie conceptuelle, expérimentale etI translationnelle (Immunoconcept, unité CNRS, Inserm et université de Bordeaux)
    Département Sciences biologiques et médicales (SBM)

One_Health – Exposition au gadolinium : menaces sanitaires, environnementales et sociétales

Description :

La présence croissante d’agents de contraste à base de gadolinium (Gd-CAs) dans les écosystèmes aquatiques et les eaux potables entraine des enjeux environnementaux et sanitaires majeurs. Le projet ONE HEALTH propose d’y répondre en définissant les effets (éco-)toxicologiques et les risques liés à une exposition croissante des écosystèmes aquatiques et de l’Homme à ces contaminants émergents. Pour cela, quatre axes complémentaires et exploratoires permettront d’évaluer : les effets écotoxicologiques d’une exposition chronique aux Gd-CAs chez les jeunes stades de vie de poissons ; les effets toxicologiques d’une exposition chronique aux Gd-CAs chez la souris en gestation et sa progéniture ;  les risques sanitaires et environnementaux associés et comment le droit et les politiques publiques traitent ou devraient traiter la question de ces contaminants émergents, conformément au droit fondamental à un environnement sain et dans des approches couplées des concepts « Exposome » et « One Health ».

Coordination :

  • Clément Pereto, ingénieur de recherche à l’université de Bordeaux – laboratoire Environnements et paléoenvironnements océaniques et continentaux (EPOC, unité Bordeaux INP, CNRS et université de Bordeaux)
    Département Sciences de l’environnement
  • Magalie Baudrimont, professeure à l’université de Bordeaux – laboratoire Environnements et paléoenvironnements océaniques et continentaux (EPOC, unité Bordeaux INP, CNRS et université de Bordeaux)
    Département Sciences de l’environnement
  • Didier Morin, professeur à l’université de Bordeaux –  Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (INCIA, unité CNRS et université de Bordeaux)
    Bordeaux Neurocampus
  • Marion Tissier-Raffin, maîtresse de conférences à l’université de Bordeaux – Centre de recherches et de documentation européennes et internationales (CRDEI, unité de l’université de Bordeaux)
    Département Droit et transformations sociales (DETS)

SAGA – Le microbiote intestinal et la sociabilité comme nouvelles cibles pour promouvoir la santé mentale chez les sujets âgés.

Description :

Le projet SAGA cherche à identifier de nouvelles pistes de prévention pour préserver la santé mentale de la population âgée, particulièrement vulnérable. Pour cela, les chercheurs souhaitent explorer comment un facteur biologique (l’altération du microbiote intestinal liée à l’âge) et un facteur social (l’isolement social du sujet âgé) pourraient avoir des effets délétères qui s’additionnent, conduisant à une altération de la santé mentale. Par une approche translationnelle, ils souhaitent également caractériser les mécanismes impliqués pour à terme pouvoir proposer des interventions ciblant à la fois les facteurs biologiques et sociaux.

Coordination :

  • Quentin Leyrolle, maître de conférences à l’université de Bordeaux -laboratoire de Nutrition et neurobiologie Intégrée (NutriNeuro, unité Inserm et université de Bordeaux)
    Bordeaux Neurocampus
  • Cécilia Samieri, directrice de recherche Inserm – centre de recherche Bordeaux Population Health (BPH, unité Inserm et université de Bordeaux)
    Département Santé publique
Publication: 09/09/25
Mise à jour: 10/09/25