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Quand peu veut dire beaucoup : impact d’un entraînement bref sur le développement neuromusculaire du souriceau


Image confocale d'une coupe transversale d'un muscle de la patte arrière d'une souris nouveau-née, montrant les axones des neurones moteurs marqués par le neurofilament (en vert), les synapses entre ces neurones et le muscle, les jonctions neuromusculaires, marquées par l'alpha-bungarotoxine (en bleu), et les fibres musculaires colorées avec la laminine (en rouge).
Image confocale d’une coupe transversale d’un muscle de la patte arrière d’une souris nouveau-née, montrant les axones des neurones moteurs marqués par le neurofilament (en vert), les synapses entre ces neurones et le muscle, les jonctions neuromusculaires, marquées par l’alpha-bungarotoxine (en bleu), et les fibres musculaires colorées avec la laminine (en rouge).

Durant le développement, les réseaux de neurones qui contrôlent nos mouvements et nos muscles se façonnent grâce à l’expérience. Diminuer ou bloquer les mouvements spontanés chez l’embryon ou le bébé nuit gravement au développement du système neuromusculaire mais que se passe-t-il si cette activité motrice est artificiellement accrue très tôt au cours de la vie postnatale ?
C’est la question abordée par des scientifiques de l’INCIA et de l’IMN dans PLoS Biology.

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Référence

Camille Quilgars, Eric Boué-Grabot, Philippe de Deurwaerdère, Jean-René Cazalets, Florence E Perrin, Sandrine S Bertrand.
Brief early-life motor training induces behavioral changes and alters neuromuscular development in mice.
PLoS Biol. 2025 Apr 21;23(4):e3003153.
doi: 10.1371/journal.pbio.3003153.
PMID: 40258043; PMCID: PMC12052215.

Publication: 20/05/25
Mise à jour: 20/05/25